Par une correspondance adressée au chef de l'exécutif, les habitants de la commune de Moghrar ont soulevé nombre de difficultés, tout en espérant un minimum d'actions pour un cadre de vie meilleur de leur cité. Ces derniers indiquent que, pour de simples médicaments, ils sont obligés de se déplacer jusqu'à Ain Sefra (55km) et ce, par manque de pharmacie. Ils mentionnent aussi que les femmes enceintes ne bénéficient aucunement d'une protection prénatale faute de sage-femme ni d'accoucheuse locale. Pis, ces futures mères, disent-ils, sont assez souvent évacuées à Ain Sefra par différents moyens privés. D'autre part, ils signalent des coupures fréquentes et intempestives d'électricité, de jour comme de nuit, causant parfois des dommages. Par ailleurs, l'unique bain maure appartenant à la commune est désespérément clos. Pour les populations de cette daïra, de plus de 7000 âmes, il serait souhaitable, disent-ils, d'instaurer un marché hebdomadaire, compte tenu de l'éloignement des sources d'approvisionnement. A l'approche des grandes pluies, ces habitants ont dénoncé vigoureusement la lenteur quant au lancement des travaux sur l'oued Founassa, qui, à présent se déversent dans oued Moghrar, ce qui, récemment, a provoqué des crues dévastatrices dans les deux oasis jadis florissantes ainsi que d'importants dégâts aux ouvrages d'art et aux habitations riveraines.
