Dans une déclaration à EnnaharTV, Mechat révèle que les sociétés d'impression publique éditrices de la majorité des titres de la presse «se trouvent dans une crise» en raison du non-paiement par les journaux des frais d'impression. Pour récupérer ses «factures», la SIA a dû recourir à la justice. «C'est la justice qui va trancher dans ces affaires, il y a déjà des décisions judiciaires rendues, il y a aussi des journaux qui ne travaillent plus», a indiqué Mohamed Mechat. Il accuse ainsi les journaux qui ne s'acquittent pas de leurs factures d'impression de fuite en avant en invoquant le manque de moyens. «Certains journaux prétendent ne pas avoir les moyens, mais ce n'est pas vrai, ils gaspillent leur argent dans des chaînes de télévision, c'est irresponsable», accuse-t-il. Par ailleurs, le patron de la SIA a révélé qu'une vingtaine de titres qui croulent sous les dettes ont mis la clé sous le paillasson depuis le début de l'année en cours.