Ils ont exprimé leur ras-le-bol, en dénonçant des agissements malsains, l'abus d'autorité, la dilapidation des deniers, la mauvaise gestion de la structure et la pratique du favoritisme au profit de ses proches et de son entourage et la marginalisation des anciens cadres de l'entreprise, ainsi que l'obstruction au libre exercice du droit syndical. Les accusations ne se sont pas arrêtées à ce stade, «mais le pire est qu'il n'a pas hésité à traîner les travailleurs eux-mêmes et les représentants syndicaux devant la justice, ce qui a conduit, aujourd'hui, à cette situation catastrophique, où l'entreprise est incapable d'assurer le paiement des salaires de ses employés», ont-ils indiqué. Par ailleurs, le directeur est accusé de faire bénéficier un de ses proches d'un salaire, alors que ce dernier est en train de purger une peine de prison au sein d'un établissement pénitentiaire. A souligner que des travailleurs de cette unité se sont déplacés, il y a quelques mois, dans la capitale, en vue d'entamer une grève de la faim au siège de la direction de l'Algérienne des eaux, pour protester contre leur directeur, où ils ont été accueillis par le directeur général, qui a réussi à les convaincre de suspendre leur mouvement de protestation, en promettant de prendre en charge l'ensemble de leurs revendications.