Le mouvement de grève, déclenché le 7 février dernier, par les deux cents travailleurs de l'entreprise d'aménagement et de viabilisation VRD Plus de Boumerdès se poursuit toujours. Hier, les ouvriers de ladite entreprise, affiliée au groupe Sogécor, ont observé un rassemblement devant le siège abritant leur entreprise pour réclamer la rétribution de leurs arriérés de salaires pour les quatre derniers mois. Les protestataires brandissaient des banderoles sur lesquelles étaient inscrits des slogans se référant à leur ras-le-bol. «Nos responsables et nos syndicaux veulent casser notre mouvement par des solutions qui n'ont aucun fond, ils nous ont proposé le paiement d'un mois de salaire dans une dizaine de jours à condition de suspendre la grève», nous a déclaré un ouvrier. Et un autre d'enchaîner : «Nous sommes contre cette proposition, car nul ne garantira le paiement de notre salaire». «Nous demandons des garanties écrites», renchérit-il. «Quinze jours de protestation n'ont pas suffi à convaincre les responsables de résoudre nos problèmes», nous dira un ouvrier qui affirme ne pas avoir de quoi payer un café. «Personne ne se soucie de nous, nous sommes là depuis le 6 février et aucun responsable n'a cherché après nous pour tenter de résoudre notre problème ; nous ne savons plus à qui nous plaindre», martèle un autre ouvrier, originaire de l'est du pays. «On nous dit que les caisses de l'entreprise sont vides et le paiement de nos salaires s'effectuera dès que l'EPLF recouvrira ses dettes», ajoute notre interlocuteur. Les créances détenues par l'EPLF seraient de l'ordre de 15 millions DA, confie encore ce dernier. Par ailleurs, les travailleurs de ladite entreprise menacent de recourir à d'autres actions, notamment, judiciaires afin de faire valoir leurs droits. T. O. Le mouvement de grève, déclenché le 7 février dernier, par les deux cents travailleurs de l'entreprise d'aménagement et de viabilisation VRD Plus de Boumerdès se poursuit toujours. Hier, les ouvriers de ladite entreprise, affiliée au groupe Sogécor, ont observé un rassemblement devant le siège abritant leur entreprise pour réclamer la rétribution de leurs arriérés de salaires pour les quatre derniers mois. Les protestataires brandissaient des banderoles sur lesquelles étaient inscrits des slogans se référant à leur ras-le-bol. «Nos responsables et nos syndicaux veulent casser notre mouvement par des solutions qui n'ont aucun fond, ils nous ont proposé le paiement d'un mois de salaire dans une dizaine de jours à condition de suspendre la grève», nous a déclaré un ouvrier. Et un autre d'enchaîner : «Nous sommes contre cette proposition, car nul ne garantira le paiement de notre salaire». «Nous demandons des garanties écrites», renchérit-il. «Quinze jours de protestation n'ont pas suffi à convaincre les responsables de résoudre nos problèmes», nous dira un ouvrier qui affirme ne pas avoir de quoi payer un café. «Personne ne se soucie de nous, nous sommes là depuis le 6 février et aucun responsable n'a cherché après nous pour tenter de résoudre notre problème ; nous ne savons plus à qui nous plaindre», martèle un autre ouvrier, originaire de l'est du pays. «On nous dit que les caisses de l'entreprise sont vides et le paiement de nos salaires s'effectuera dès que l'EPLF recouvrira ses dettes», ajoute notre interlocuteur. Les créances détenues par l'EPLF seraient de l'ordre de 15 millions DA, confie encore ce dernier. Par ailleurs, les travailleurs de ladite entreprise menacent de recourir à d'autres actions, notamment, judiciaires afin de faire valoir leurs droits. T. O.