Si la vocation de la clinique est de servir rapidement et efficacement les malades souffrant de pathologies oculaires, elle est, par contre, contrariée par le nombre nettement insuffisant des spécialistes (11 médecins cubains) à cause du nombre important de patients qui affluent de toutes les régions du Nord-Ouest et souvent des Hauts-plateaux. Inévitablement, les conditions d'accueil en pâtissent et les rendez-vous pour les prises en charge s'allongent jusqu'à 10 mois sans compter les cas d'urgences, qui ne sont pas pris en considération. C'est en tout cas ce que nous avons appris, vendredi, lors de l'organisation de la 2e Journée scientifique algéro-cubaine par la direction de la santé et de la population (DSP), fixée initialement au mois de décembre dernier, mais reportée par la partie cubaine, en raison du décès du président cubain. Les ophtalmologues cubains de la clinique et les urologues de l'hôpital Tourabi Boudjemâa, ainsi que les cadres algériens de la santé ont assisté à cette rencontre. La cataracte, la cornée, la rétine et le glaucome sont les pathologies les plus répandues, a indiqué la direction de la clinique ophtalmologique. Dans leur programme de travail de 2017, les spécialistes cubains entendent augmenter et développer la chirurgie invasive, encourager les consultations spécialisées dans les communes de la wilaya et maintenir les acquis réalisés. Mais ces objectifs, ont-ils objecté, restent conditionnés par l'acquisition d'équipements médicaux qui manquent cruellement.