L'opération de démolition des constructions illicites érigées à Haï Bouamama sur une terre agricole et celles érigées dans une zone montagneuses relevant de la Conservation des forêts a été encore une fois reportée. Inscrite dans le cadre de la lutte contre la prolifération de l'habitat précaire, cette opération, devant toucher une soixantaine d'habitations, devait avoir lieu dimanche, comme annoncé par le chef de daïra d'Oran. La démolition de ces habitations de fortune érigées dernièrement a été, rappelons-le, initialement programmée pour mardi dernier puis a été reportée pour dimanche mais n'a pas eu lieu faute d'une réquisition des services compétents, selon nos sources. Il est avancé également que le nombre de constructions illicites dans les sites sus cités ont augmenté depuis l'annonce de l'opération de démolition. Selon une source responsable, les constructions illicites poussent comme des champignons, on ne peut jamais définitivement arrêter la liste dans un bidonville. Notre source confie que des gens se sont spécialisés dans les constructions illicites et travaillent de nuit comme de jour, généralement durant les week-ends lorsqu'ils sont sûrs qu'ils ne seront pas importunés par les services de sécurité ou de l'habitat. Bouamama reste la zone où le plus grand nombre de constructions illicites est enregistré dans la ville d'Oran.
