El Watan, 21 février 2010 Le secteur de l'éducation nationale est loin de retrouver sa sérénité. Emboîtant le pas aux enseignants, les adjoints de l'éducation s'apprêtent à organiser, dès aujourd'hui, une grève illimitée. « Nous avons décidé d'organiser un débrayage d'une semaine reconductible », affirme le secrétaire général de la Coordination des adjoints de l'éducation, Mourad Fartaki. La décision, ajoute-t-il, a été prise par le conseil national du syndicat à l'issue de sa réunion tenue, hier, à Alger. « La grève est l'unique moyen dont nous disposons et qui peut nous permettre d'arracher nos droits socioprofessionnels », déclare-t-il. Les adjoints de l'éducation demandent, selon lui, l'amendement de l'article 18 de leur statut actuel qui les oblige à assurer les permanences durant les vacances scolaires. En outre, la Coordination des adjoints de l'éducation exige aussi l'annulation de l'obligation de la formation pour les adjoints de l'éducation dont l'âge dépasse les 40 ans. Sur cette question, le ministère de l'Education nationale leur avait proposé deux types de formation : la première est destinée aux travailleurs ayant le niveau de terminale qui est la formation professionnelle. La seconde concerne les adjoints ayant obtenu leur bac, c'est le système LMD. Les adjoints de l'éducation demandent aussi à être classés à la catégorie 10. Des revendications auxquelles le ministère de l'Education, explique notre interlocuteur, n'a pas donné suite depuis l'été dernier.