Quelques jours auparavant, le tribunal avait condamné l'élu à une peine de six mois ferme. Selon nos sources, il aurait usé de sa position de maire pour avantager un entrepreneur à qui a échu un projet de réalisation d'une stèle. Bien que le projet soit confié par un ex-maire, aujourd'hui décédé, l'actuel aurait quand même eu recours à l'emploi d'un faux cachet pour estampiller un document relatif à cette opération dotée d'une enveloppe, sur budget communal, de l'ordre de 154 millions de cts. Des actions entreprises en porte-à-faux avec la réglementation destinée à régulariser des situations antérieures, soit l'arrêt des travaux, la reprise du projet et enfin le paiement de la situation définitive, indûment, à l'entreprise concernée.