L'image de bouches d'égout et de regards fermés avec n'importe quel objet (pneus de voiture, morceaux de bois, grosse pierre…) sauf avec un tampon conforme aux normes, semble devenir un élément omniprésent dans le décor des ruelles et boulevards de presque toutes les communes d'Oran. Et pour cause : la matière métallique dont sont fabriqués les tampons de regards et les bouches d'égout constitue un objet de toutes les convoitises pour les trafiquants illégaux de métaux ferreux qui n'ont aucun égard pour les risques et dangers auxquels ils exposent les piétons comme les automobilistes en laissant béantes ces installations. A titre d'exemple, la commune de Bir El Djir a connu récemment le vol de plus d'une centaine de tampons de regards fraîchement installés sur les principaux boulevards et chaussées, causant des accidents plus ou moins importants pour certains habitants et conducteurs. Cependant, il y a quelque temps, les habitants d'Oran ont remarqué l'installation de tampons de regards et bouches d'égout qui n'ont, curieusement, pas été arrachés de leur place, justement parce qu'ils ne contiennent pas le fameux métal. En effet, l'on apprendra, de sources de la direction de l'hydraulique d'Oran, que c'est la SEOR qui a pris en charge le projet d'installation des tampons de regards et bouches d'égout qui sont fabriqués en résine. Cette matière, possédant des caractéristiques particulièrement adaptées aux produits sus cités, dont l'étanchéité et la facilité d'installation, permettra donc de recouvrir tous les regards dégradés, puisque la SEOR compte faire l'installation de 15 000 à 20 000 tampons, d'ici 2013. Ceci, dans un but de réhabiliter les réseaux d'assainissement avec toutes les installations qui y sont rattachées, suivant les objectifs qui ont été tracés ultérieurement.