Qu'est-ce qui a poussé l'APC de Tlemcen à résilier les baux de location à six commerçants exploitant, depuis le mois de 2008, des locaux (kiosques) sur le plateau de Lalla Setti et les soumettre subitement à une opération de location aux enchères publiques ? C'est la question que se posent six des commerçants concernés par cette rupture de contrat sans autre forme de procès. « Nous payons un loyer de 20 000 DA /mois, mais en entrant en « possession » de ces kiosques, nous avons investi beaucoup d'argent et recruté du personnel au sein des diplômés de centres de formation professionnelle et d'apprentissage. Nous avons toujours respecté le cahier des charges, mieux, nous avons fait de ces commerces, des infrastructures d'une grande beauté esthétique et de services très utiles que les touristes nationaux et étrangers apprécient fortement ». Cependant, et contre toute attente, au lieu du renouvellement des baux de location pour l'année en cours, comme convenu, les commerçants concernés ont été destinataires d'une correspondance émanant des services de l'APC les sommant de quitter les lieux. Le hic, un parmi les locataires (il en existe sept) a été régularisé dans des conditions dont on ignore les contours. « Cela prouve que si l'APC a régularisé un d'entre nous, c'est qu'elle peut le faire pour tous, c'est d'ailleurs ce que nous demandons ». Et d'ajouter : « Nous sommes prêts à discuter avec les autorités locales pour trouver une solution à l'amiable pour des intérêts communs ».