Même s'il se dit pour le programme du président de la République en le soutenant publiquement, il a toutefois dressé un réquisitoire contre la politique agricole du pays. Il vise, en priorité «l'autosuffisance» alimentaire. Pour ce faire, il privilégie, dans son programme, le développement de l'agriculture. «L'agriculture mérite plus d'attention, il s'agit d'un secteur en mesure de propulser le développement du pays sous réserve de mettre fin à la progression du béton, notamment dans la région de la Mitidja», a-t-il martelé, appelant par la même occasion les partis politiques à dialoguer entre eux et laisser de côté leurs querelles pour donner de l'espoir à la population. Et de conclure : «L'absentéisme redouté et/ou encouragé par les uns et les autres, qui progresse à chaque échéance électorale, depuis les années 2000, devrait interpeller toutes les parties (pouvoir, partis politiques, intellectuels, médias,…) pour s'inquiéter du phénomène, l'étudier et l'élucider (phénomène naturel, artificiel, réactionnel,…) et de proposer les remèdes adéquats.»