Ce énième report n'a pas été sans courroucer les supporters clubistes qui ont appelé, notamment à travers les réseaux sociaux, à boycotter cette rencontre capitale pour les deux clubs : le CSC joue pour la survie en Ligue 1, alors que le MCA vise le titre. Du côté du manager général, Tarek Arama, de même que de l'entraîneur Abdelkader Amrani, c'est la réserve qui prime pour le moment, et des sources proches du CSC nous ont fait savoir que des négociations seraient en cours avec la LFP afin d'aboutir à un consensus. Sur un autre plan, la même Ligue a fini par valider la demande du club quant à recevoir ses prochains adversaires au stade Benabdelmalek Ramdane. Pour cela, il a fallu, outre la levée des réserves émises par la commission dépêchée sur place par l'instance présidée par Mahfoud Kerbadj, des garanties des pouvoirs publics, particulièrement en ce concerne la sécurité au niveau des environs immédiats de l'infrastructure, située pour rappel en plein centre-ville, à quelques mètres du cabinet de la wilaya, où, soulignons-le, il y a eu de la casse juste après la fin du match MOC-ASAM (DNA – Est), ce qui avait suscité une certaine réticence de la part des décideurs. Enfin, signalons que l'administration du club a adressé un rapport à la commission fédérale d'arbitrage afin de dénoncer la performance de l'arbitre Saïd Aouina lors de la rencontre JSK- CSC (0-0), au cours de laquelle un but a été refusé à l'attaquant Kouadio, suite à une décision jugée suspecte.