Profitant de la pause en cours du championnat de la Ligue 1 Mobilis, les Constantinois ont saisi cette dernière aubaine pour préparer leur retour vers le plus vieux stade de football, sis l'historique capitale de l'Est. Les Clubistes de l'antique Cirta ont décidé en commun accord avec les autorités locales de la ville des Ponts, de terminer la saison en cours, non pas dans leur habituel stade Hamlaoui, mais au niveau de celui du chahid Benabdelmalek. Les principales raisons ayant poussé les dirigeants actuels du CS Constantine à demander à la ligue, d'accepter la délocalisation des Sanafir vers l'ancestral stade Benabdelmalek, sont d'ordre financier, et surtout liées directement au classement actuel dans le bas du tableau du ténor constantinois. Pour preuve, malgré le fait d'évoluer depuis des lustres dans le grand stade Hamlaoui, doté de surcroît d'une magnifique pelouse naturelle, et dans une enceinte capable de contenir 50 000 places, les derniers résultats en date à domicile des Sanafir ont pesé lourd dans le nouveau choix décidé par l'équipe dirigeante, à sa tête Arama. Profitant de la pause en cours du championnat de la Ligue 1 Mobilis, les Constantinois ont saisi cette dernière aubaine pour préparer leur retour vers le plus vieux stade de football, sis l'historique capitale de l'Est. Le stade Benabdelmalek qui a connu son heure de gloire pendant une vingtaine d'années, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, en abritant notamment à l'époque le derby phare CSC-MOC, a fini par laisser place à celui de l'ex-stade du 17 Juin, inauguré en grandes pompes au début de l'année 1980. A ce titre, il faut rappeler que c'est bien au stade Chahid Hamlaoui de Constantine, que les Verts avaient composté pour la première fois leur participation au Mondial 1982, aux dépens du Nigeria. Depuis ce véritable premier coup d'éclat réussi par le foot algérien dans ce qui allait devenir à ce jour, le plus grand stade de Constantine, l'ex-ancestral fief attitré des Sanafir et de leurs rivaux voisins mocistes, avait été longtemps délaissé par le public sportif constantinois. Mais depuis la récente visite de la commission en charge de l'homologation des stades de football en mesure d'accueillir les matchs de la Ligue 1, et diligentée par Mahfoud Kerbadj, le manager général du CSC Tarek Arama, a désormais bon espoir d'accueillir le MC Alger au stade Benabdelmalek, doté aujourd'hui d'une pelouse en tartan, et d'une capacité d'accueil de 17 000 spectateurs environ. Selon les derniers échos en date, en provenance du Constantinois, la balle est désormais dans le camp des autorités locales, d'autant plus que ladite commission relevant de la LFP, aurait émis quelques réserves, susceptibles d'être rapidement prises en charge, avant le retour du CSC à la compétition officielle, prévue pour rappel après le déroulement de tous les matchs retard de la Ligue 1 Mobilis. Sur le plan purement sportif, au moment où nous mettions sous presse, le CS Constantine accueillait hier sur la pelouse du stade Hamlaoui le CRB Aïn Fakroun, à titre amical, et surtout pour permettre au coach Amrani de vérifier de visu, l'état de forme actuelle de l'ensemble de ses joueurs. Amrani étant désormais sous pression, notamment au regard du classement des Sanafir au 13ème rang avec 25 points, synonyme de premier non relégable, jouera coup sur coup, respectivement à Tizi Ouzou, face à la JS Kabylie (25ème j), puis à domicile contre le MC Alger (26ème j). Plus que jamais directement concernés par la relégation en Ligue 2, les camarades de Yacine Bezzaz sont désormais dos au mur, avec l'espoir de remonter la pente dans l'ancestral Benabdelmalek, où les Sanafir comptent bien achever une saison en cours dont l'issue finale est aujourd'hui au coeur de tous les fans du prestigieux et populaire Doyen de l'Est.