Celle-ci est rehaussée par la participation de son directeur général, Mohamed Boutoumi, et de son staff de direction. «Cette formation entre dans le cadre de l'exécution du plan de formation de l'entreprise en vue d'améliorer les compétences managériales de notre encadrement pour faire face aux turbulences économiques auxquelles fait face le secteur, d'une part, et d'acquérir les outils utiles à la mise en place d'une stratégie managériale et de son exécution, d'autre part», commente le DG de ce bureau d'études public, spécialisé notamment dans les études d'urbanisme. «Dans notre métier d'architecte, nous parlons aussi de plan stratégique et d'urbanisme, qui ne sont, en réalité, que des plans prévisionnels, voire réglementaires, c'est-à-dire des plans réalisables qu'en fonction de la disponibilité des ressources. A ce titre, l'exemple le plus frappant est la ville d'Alger, qui a connu en cinquante ans plusieurs plans d'urbanisme, qui ont, pour la plupart, capoté par absence de plans stratégiques», ajoute le docteur en architecture, Seddik Hammiche, conseiller auprès du directeur général. Cette formation est assurée par un expert de l'Insim, Abdelhak Lamiri, PHD en management stratégique. Dans son allocution, il a mis en exergue le rôle prépondérant du management stratégique, aussi bien pour gouverner un pays que pour gérer une administration et/ou une entreprise. A ce sujet, il considère que le problème des entreprises algériennes est qu'elles manquent de pratiques managériales, auxquelles s'ajoute la faiblesse de l'investissement dans l'intelligence humaine. Ces deux facteurs font que les entreprises algériennes ne sont pas aux standards internationaux, ajoute-t-il. Pour faire face à cette faiblesse managériale, il recommande d'investir dans les facteurs-clés de succès que sont les pratiques managériales et les qualifications humaines qu'il faut élever aux standards internationaux. Et de parachever son exposé en précisant qu'aucun pays au monde, ni aucune entreprise, quelles que soient sa forme et sa taille, n'ont réussi avec des qualifications humaines faibles et des pratiques managériales faibles.