L'utilisation de matériaux comme le liège et le polyester et le chauffage solaire dont les retombées sont indéniables sur la maîtrise de la consommation de l'énergie, était au centre des débats de cette rencontre organisée par le l'organisation R20 MED (région of climate action) à Oran, dans le cadre d'une convention avec l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue), le centre de recherche dans le domaine des énergies renouvelables (CDER), la direction de la formation professionnelle d'Oran et le secteur de l'environnement. L'amélioration de l'efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment constitue donc un axe de progrès prioritaire. Elle est notamment soutenue par les politiques publiques. Baisse des prix du pétrole oblige, ce nouveau concept vise à faire des économies d'énergie, notamment dans le bâtiment. Selon le bureau du R20, «cet atelier a été jumelé avec le master spécialisé ‘‘Territoires, technologies et financement de portefeuilles de projets innovants pour l'économie verte''», fruit du partenariat entre l'Ecole nationale polytechnique Maurice Audin d'Oran, l'Ecole des mines de Saint-Etienne et le R20 MED. Les apprenants des spécialités «Efficacité énergétique» et «Energies renouvelables» ont présenté leurs projets de mastère, émanation de l'expression de besoins des pouvoirs publics, des collectivités territoriales et des opérateurs économiques. La rencontre a vu la participation d'enseignants-formateurs du secteur de la formation professionnelle, d'universitaires, des membres de l'Ordre des architectes de neuf wilayas du pays. Pour rappel, le programme national de développement de l'efficacité énergétique vise à atteindre l'isolation thermique de 100 000 logements par an, la réduction 200 millions de tonnes de CO2 et la création de 180.000 emplois.