Les deux projets cibleront une population globale estimée à plus de 200 000 habitants.Le succès de la première ligne de téléphérique de Constantine, mise en service en juin 2008, semble avoir suscité l'appétit des responsables du secteur des transports de la wilaya puisque ces derniers envisagent, à présent, de réitérer l'expérience en proposant aux pouvoirs publics de créer pas moins de 4 nouvelles lignes afin de régler définitivement l'écueil du transport au niveau de la ville du Vieux Rocher. Cela dit, la ligne de téléphérique reliant actuellement le centre-ville, de la station Tatache Belkacem à la cité Emir Abdelkader, ayant permis de transporter une moyenne de 10 000 passagers par jour, soit 6 millions depuis sa mise en service, encourage de ce fait les officiels locaux à créer de nouvelles lignes à même de fluidifier la circulation dans la capitale de l'Est connue pour l'exiguïté de son centre-ville, conséquence logique d'une topographie particulièrement accidentée. Ainsi, après les ponts, Constantine investit dans les téléphériques et, de ce fait, se lance grandement dans le transport écologique. A cet effet, l'on croit savoir que sur un projet de réalisation de quatre nouvelles lignes, proposé par les responsables du secteur, deux devraient être retenues : l'une reliera le centre-ville à Bekira, et l'autre raccordera le centre-ville à la cité Daksi. Deux sites connus pour leur forte densité urbanistique, mais surtout en matière d'embouteillages et de trafic automobile. La première ligne s'étendra sur une distance de 5 km et ciblera une population de plus de 120 000 habitants, dont 10 000 fonctionnaires. La seconde, quant à elle, s'étendra sur une distance de 3 km et devrait largement contribuer à désengorger cette région sur le plan du trafic en transportant, notamment, jusqu'à 120 000 fonctionnaires par jour, surtout avec l'entrée en service de la nouvelle cité administrative. Cela étant, outre le fait que ce type de transport aérien représente un gain de temps certain pour ses usagers, il est aussi éminemment propre, puisqu'il ne nécessite pas l'utilisation de carburant et ne pollue donc pas l'atmosphère. Reste à savoir quand aura lieu le lancement effectif des travaux de ces deux nouvelles dessertes et leurs délais d'exécution. Mais là, c'est une autre histoire.