Les 5 mois de présence de Youcef Belmedjber à la tête de la LIRF ont été marqués par une succession de scandales que la commission de coordination des ligues s'attelle à démonter un à un. L'une des plus scabreuses affaires est le match IRB Berhoum-JS Azazga comptant pour la 26e journée du groupe Centre-Est. Ce rendez-vous a été marqué par une grave transgression de l'article 21 du règlement du championnat amateur qui traite de la présence de l'ambulance et du médecin qui précise : «Le club qui reçoit doit obligatoirement s'assurer de la présence d'un médecin pour toute rencontre de football.» L'équipe locale, menacée alors de relégation, s'est présentée sans le médecin attitré, comme le prévoit l'article cité. Le club a présenté un dentiste à la place du médecin. Les officiels de match (arbitres et délégué) ont constaté l'infraction et alerté, par téléphone, le président de la LIRF qui demanda au délégué de faire débuter le match, malgré l'irrégularité flagrante constatée par les officiels présents sur place. Belmedjber a cautionné cette dérive pour les raisons que tout le monde connaît et qui sont liées à son élection illégale à la tête de la LIRF. La commission électorale qui a présidé l'AGE de la LIRF était tout aussi illégale que l'élection de Belmedjber. Des voix s'étaient élevées pour dénoncer la complicité du président dans cette affaire et se sont interrogées sur le mode (gratuit ?) à travers lequel elle s'est conclue. Les conséquences ont été lourdes sur l'intégrité et le classement final de la compétition. La nouvelle équipe fédérale présidée par Kheireddine Zetchi est submergée par les affaires scabreuses du président de la LIRF. Ses passages à la ligue de wilaya de football d'Alger et régionale de Blida ont fait des vagues. Là où il est passé, les scandales ont été légion. Sa fin de parcours sera salutaire pour le football.