La commune montagneuse d'Ouled Askeur demeure toujours enclavée, particulièrement au niveau de l'axe la reliant à Taher, la ville avec laquelle elle entretient depuis des lustres de traditionnelles relations socio-économiques. L'accès à cette commune à partir de Taher demeure difficile. Cette région, qui a abrité durant la guerre de Libération le poste de commandement de la wilaya II historique, mérite un plus grand égard. Certes, nous mentionnerons au passage les travaux d'aménagement de la route menant vers la commune de Bouraoui Belhadef, descendant ensuite vers celle d'El Ancer, pour rejoindre la RN, mais cette ouverture à l'est de la commune perturbe le déplacement habituel des habitants vers le centre urbain de Taher, véritable réceptacle de l'ensemble des populations des zones montagneuses environnantes. Le gros du trafic se fait toujours vers Taher, au nord-ouest. Des habitants de la commune préconisent ingénieusement l'ouverture d'une route qui longera l'oued Nil, ce qui leur évitera de prendre le tronçon menant vers la commune de Chahna, limitrophe du côté ouest. Ainsi, il est proposé de prolonger la route à partir du rond-point de Bouhaddad pour longer ensuite l'oued jusqu'au point de jonction des tronçons arrivant de Ouled Askeur et Chahna. Cette variante, assurent-ils, mérite d'être étudiée puisque, en plus de réduire la distance, elle atténuera les difficultés rencontrées sur l'actuelle route.