L'ouverture de la dixième édition du festival culturel national du film amazigh (Fcnafa), qui se tient du 15 au 20 mars à Tizi Ouzou, a été rehaussée par la présence des personnalités très connues dans le monde artistique. L'on citera, entre autres, Akli Yahiatène, Taleb Rabah, Ben Mohamed et le chanteur néo-zélandais Greame AllWright. Ce dernier donnera un spectacle demain à 20 h à la maison de la culture de Tizi Ouzou. « C'est un honneur pour moi de chanter à Tizi Ouzou. Je suis déjà venu en 1983 », a-t-il dit. Avant-hier, la chorale polyphonique de l'association culturelle Abzim a ouvert le bal des activités de ce rendez-vous avec des chants envoûtants qui ont épaté les assistants ayant également assisté à la projection hors compétition du film documentaire en moyen métrage, réalisé par Ali Mouzaoui sur la vie et l'œuvre de l'écrivain et romancier Mouloud Feraoun. Pour ce qui est des projections de films en lice lors ce rendez-vous hier, les produits de Mourad Haïmer, le Message du mur, et celui de Mohamed Abdazi, Itto Tifrit, étaient à l'affiche au niveau de la grande salle de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Problème d'hébergement Par ailleurs, si lors de la cérémonie d'ouverture en présence du wali, de la représentante de la ministre de la culture et d'autres responsables, tout donnait l'impression que les choses allaient se dérouler dans de bonnes conditions, il n'en demeure pas moins que la réalité est tout autre. L'organisation était anarchique pour reprendre les propos d'une consœur. « J'ai participé à toutes les éditions précédentes, mais je n'ai jamais assisté à une telle situation. Tout le monde est responsable, mais quand il faut agir dans le sens de répondre aux besoins des participants ou de la presse, personne ne peut prendre de décision. C'est lamentable. La confusion a atteint son comble », a martelé un confrère. Effectivement, il est vrai que la confusion a bel et bien régné, du moins avant-hier, lors du premier jour du festival. Des participants et des invités déambulaient à 23h dans la ville, d'un hôtel à un autre, pour régler leur problème d'hébergement. « Je pense qu'ils ont ramené le festival du film amazigh à Tizi Ouzou pour l'enterrer ici. Sinon, comment expliquer cette anarchie dans l'organisation », ajoute un artiste invité par le Fcnafa. Le commissaire du festival, Si El Hachemi Assad, a reconnu que le comité d'organisation est dépassé. « On ne s'attendait pas à ce nombre qui dépasse nos prévisions », s'est-il contenté de nous dire. Enfin, pour revenir au programme du festival, notons qu'un gala de Ali Amrane, Zayen Kabyle et Cheikh Sidi Bemol était prévu pour hier à 20 h, à la maison de la culture de Tizi Ouzou.