Les quelque 1200 employés vacataires de la Santé publique qui exercent en qualité de chauffeurs, d'agents de sécurité et femmes de ménage ont fait récemment l'objet d'une régularisation financière attendue depuis une année à la suite d'une instruction ministérielle. Mais celle-ci a écarté, pour ces agents payés à l'heure, dont certains exercent depuis de nombreuses années au sein des structures hospitalières disséminées à travers la wilaya, la possibilité d'une intégration administrative dans le secteur de la Santé. Plusieurs d'entre eux « chanceux » ont pu néanmoins bénéficier de l'ouverture de postes budgétaires accordés par le ministère à la suite de nombreuses interventions des responsables locaux au niveau de la tutelle sensibilisée. Mais pour la majorité, la proposition qui leur a été faite à l'échelon local est celle d'une prise en charge par l'ANEM, solution jugée précaire et instable à court terme par ces derniers qui réclament purement et simplement une intégration en qualité d'employés dans le secteur de la Santé. A titre d'exemple, ceux de l'hôpital Boudiaf à Débdaba ont été exclus d'une intégration même partielle et la dérogation ministérielle est attendue pour l'ensemble de ces personnels sans discrimination et qui se trouvent aujourd'hui dans le désarroi, indiquent plusieurs agents approchés.