La dissipation étant entrée, et bien assise dans les mœurs, l'énergie électrique est également gaspillée à tout va. L'éclairage public, dans certains quartiers, est fonctionnel H/24. Sous une lumière diurne éclatante, les lampadaires publics continuent d'éclairer, sans discernement de temps. D'aucuns se demandent comment se fait la gestion de ce volet, et comment fonctionne le service communal y afférent ! Des citoyens ont tenu à signaler cette nouvelle forme de gaspillage à grande échelle sachant, disent-ils, que l'éclairage public fonctionne non-stop à Aïn El Bey, et d'autres lieux de la ville, et ce depuis une semaine. Entre-temps, les fuites d'eau potable font plus que jamais rage dans les quartiers. Des quantités incommensurables du précieux liquide se perdent dans la nature à chaque lâcher d'eau. La chose est alarmante au niveau de certaines cités, notamment au lot Geric (cité Zouaghi/Aïn El Bey), où des cours d'eau se forment entre les habitations, obligeant les résidants à patauger dans la boue, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau. A quand un peu de conscience de la part des responsables chargés de la gestion de cette ville ? Comment peut-on fermer les yeux sur de tels excès, au moment où l'énergie, sous toutes ses formes, est soigneusement réglementée sous d'autres cieux ?