– Lotissement Sidi Driss : Les habitants réclament leur part de développement Les habitants du lotissement Sidi Driss, dans la commune de Bordj El Kiffan, réclament leur part du développement local. A l'origine de cette demande, le manque d'équipements publics et d'aménagements dans leur lotissement, dont la création remonte pourtant à une trentaine d'années. L'éclairage public est pratiquement inexistant dans les venelles et artères du lotissement. Quant aux routes, elles sont impraticables. Hormis l'artère principale, dont on a refait le goudron, et qui est une route nationale, aucune route secondaire n'a été goudronnée. «En hiver nous pataugeons dans la boue, en été nous faisons face à la poussière», confie un habitant du lotissement. Les habitants déplorent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeu pour leurs enfants. «Dans notre quartier, il n'y a pas de place pour les aires de jeu ou les stades de proximité. Toutes les assiettes foncières ont été utilisées pour la construction d'habitations», assurent-ils. «L'APC de Bordj EL Kiffan, dont dépend notre quartier, s'est limitée à refaire le revêtement de quelques artères principales, les ruelles et venelles qui se trouvent dans les quartiers et lotissements d'habitation ont été négligées», ajoutent-ils. Outre le problème du manque d'équipements publics, plusieurs quartiers de la localité de Sidi Driss ne sont pas raccordés au réseau d'eau potable de la ville. Cette situation oblige les habitants à acheter l'eau au prix fort. – Bordj El Bahri : Les commerçants installés en dehors du marché A Bordj El Bahri, seuls quelques commerçants ont rejoint le marché de proximité au quartier les Ondines. La plupart des commerçants informels refusent de s'y installer. D'ailleurs, une partie de ce marché a été transformée en parking, tandis que les rues et ruelles des cités de la commune sont squattées par les marchands. A la cité Cosider, ces commerçants ont même bloqué les accès, obligeant les habitants à faire un grand détour pour rejoindre leurs immeubles. S'ajoute à cela la bidonvillisation de la cité, car ces marchands ont installé des étals de fortune sous les balcons des résidants. «Ces étals ne sont autres que des baraques qui enlaidissent notre cité», confie un habitant de la cité, et de dénoncer : «Où sont les pouvoirs publics pour éradiquer ce marché qui a altéré notre cadre de vie ?» Les habitants de la cité Cosider lancent pour la énième fois un appel aux autorités compétentes afin qu'elles délivrent leur cité de la main- mise des marchands informels.