«Nous écrivons aux autorités locales depuis 2014 pour la prise en charge de ce problème, mais en vain» affirme Omar, un habitant de Taklait. «Les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville ont fragilisé davantage les berges des oueds. La circulation automobile est rendue impossible et le déplacement des citoyens difficile, voire dangereux», regrette notre interlocuteur, qui rappelle qu'en hiver de l'année 2003, «une lycéenne, après avoir glissé dans le ravin, a été emportée par les eaux en furie de l'oued avant d'être récupérée sans vie à l'autre bout du canal». «De plus, les réseaux d'assainissement qui se déversent dans l'oued favorisent la prolifération de toutes sortes d'insectes nuisibles et autres rongeurs. Ainsi, la qualité de la vie et la salubrité publique prennent un coup de ce fait», ajoute-t-il. Par ailleurs, Omar qui est membre de ladite association, a indiqué que «l'ancien wali, Ouled Salah Zitouni, a pris des mesures urgentes pour la prise en charge de l'aménagement. Mais le nouveau wali a transféré le dossier au niveau des services de l'hydraulique de la wilaya». Contacté par l'association, le directeur de la DHW a signifié aux plaignants que ce genre d'opérations est du ressort des services de la commune de Béjaïa. Cependant, le DHW a informé qu'il «existe un programme global pour la prise en charge de tous les oueds de la ville, mais que ses services doivent procéder par ordre de priorité». Toutefois, pour les riverains, l'aménagement de l'oued est une urgence absolue, dans la mesure où ce cours d'eau constitue une menace permanente pour la sécurité des habitants.