Plusieurs autres quartiers, tels que Haï El Houria et Chegga attendent toujours le branchement de leurs réseaux à la STEP qui a été érigée sur les berges de l'Oued Cheliff. La station d'épuration des eaux usées de la ville de Chlef ne traite que 9 000 m3 par jour, selon les informations que nous avons pu recueillir hier à l'occasion de la Journée mondiale de l'Eau. Elle a pourtant une capacité de traitement de 36 000 m3 pouvant couvrir les besoins de 227 000 habitants. En plus clair, cette station, dont la mise en service remonte à 2006, était destinée à drainer tous les rejets des eaux usées de la commune de Chlef. Or seule une partie du réseau de la ville y est raccordée, à l'image des agglomérations de Haï Nasr, Haï Lala Aouda et Haï Bensouna. Plusieurs autres quartiers, tels que Haï El Houria, Chegga sont, par contre, délaissés et attendent toujours le branchement de leurs réseaux à la STEP qui a été érigée sur les berges de l'Oued Cheliff. Problèmes de pollution Ces retards ont, bien entendu, généré des problèmes de pollution dans la mesure où les usées sont carrément déversées dans la rivière en question, ce qui engendre une odeur nauséabonde et une prolifération des rats et moustiques. Toutefois, selon un responsable de l'ONA, une nouvelle opération est en cours d'inscription pour raccorder le reste des collecteurs à la station d'épuration. En attendant, les riverains de l'Oued Cheliff devront prendre leur mal en patience durant la période des grandes chaleurs qui est synonyme pour eux de calvaire et d'épreuve des plus difficiles. Pour rappel, ladite station, qui a été réalisée par une entreprise chinoise, a coûté plus de 200 milliards de centimes. Une autre est prévue en 2011 sur le littoral de la wilaya, plus exactement à Ténès dont les eaux usées sont rejetées dans la mer.