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Plus de 4000 monuments funéraires découverts à Oued Chenior
Publié dans El Watan le 07 - 12 - 2017

Une thématique d'une extrême importance, puisqu'à l'issue des travaux, les 29 chercheurs nationaux et internationaux ont prouvé et justifié que «les sépultures réalisées par les hommes pour accueillir les morts renseignent les archéologues sur le mode de vie et la culture des peuples, qui se sont succédé au fil des siècles dans une même région, qu'ils soient semi-nomades ou sédentaires».
La sacralité des nécropoles et des sépultures a fait également «qu'elles nous parviennent quasi intactes, contrairement aux cités détruites et reconstruites puis détruites lors des invasions et guerres», insistent les chercheurs. Ainsi, tout au long de l'histoire, à l'occasion d'une mort, se développent des pratiques qui font l'objet aujourd'hui de recherches archéologiques et anthropologiques.
«60 à 70 % des monuments et des sites archéologiques sur le territoire national sont en fait des tombes, mausolées et nécropoles», nous déclare en marge de ce colloque, le docteur Mourad Zerarka, spécialiste funéraires et enseignant à l'université de Guelma, organisateur du colloque. Et de poursuivre : «C'est dans ce but que nous avons préparé ce colloque qui a réuni en plus des chercheurs nationaux, 5 tunisiens et deux français».
En effet, dans ce contexte, il se trouve que les dernières recherches en la matière sont en cours dans la wilaya de Guelma, et plus précisément à Oued Chenior, commune de Aïn Larbi «C'est la plus grande nécropole d'Algérie et probablement d'Afrique du Nord», déclare à El Watan, Mme Ouafia Adel, chercheur au Centre national de recherche en archéologie (CNRA), spécialisée dans le funéraire, plus exactement le mégalithe.
Et de poursuivre : «Nous effectuons depuis le mois de mai dernier une prospection archéologique menée par le CNRA et des enseignants du département d'archéologie de l'université de Guelma, portant sur une étude des monuments mégalithiques de l'Est algérien. Ce que je peux vous dire à ce sujet, c'est que nous sommes en face d'une des plus vastes nécropoles d'Afrique du Nord avec plus de 4000 monuments funéraires composés essentiellement de dolmens, tumulus, bazinas, caveaux sous roche et quelques menhirs sur une superficie de 10,25 km2.
Elle est méconnue même par les autochtones». Et de conclure : «Cette nécropole n'a jamais fait l'objet de fouilles archéologiques ni d'étude. Encore une fois, et comme partout ailleurs en Algérie, ces nécropoles sont désignées, à tort, comme étant exclusivement protohistoriques, alors que les nécropoles ont été utilisées jusqu'à des époques historiques très tardives où les techniques de construction funéraire puniques et romaines côtoient celles des autochtones, comme nous l'avons constaté.
D'où l'importance de se pencher sérieusement sur les limites chronologiques de ladite période.» Dans un autre volet, et pas des moindres, qui est celui de l'utilisation de la langue nationale dans les communications plénières et autres rédactions des mémoires de magistère et de doctorats, qui serait a priori un frein pour les échanges scientifiques entre les chercheurs en archéologie du bassin méditerranéen faute d'utiliser l'anglais, par exemple, comme langue scientifique. «Il y a de très intéressants travaux qui sont réalisés en Algérie, mais malheureusement en langue arabe.
Franchement, aujourd'hui je n'y ai pas compris grand-chose !» déclare à El Watan Solenn De Larminat, docteur en archéologie et en anthropologie au centre Camille Jullian de l'université d'Aix Marseille et de conclure: «Nous pouvons faire des efforts de notre côté pour la langue arabe ! Pour l'apprendre. Une autre alternative peut nous unir en utilisant l'anglais comme langue scientifique». Ainsi, l'une des recommandations de cette rencontre scientifique a eu pour objet d'inciter les chercheurs, lors des prochaines éditions, à présenter des résumés des communications en langues française et anglaise, assortis d'un recueil.


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