Le bilan sur la réforme de la sécurité sociale a été au centre d'une journée d'information organisée, avant-hier, au musée du Moudjahid à Mila, par la Cnas. En présence d'un parterre important, le premier responsable de l'institution, Dr Youcef- Chaouki Acheuk, a survolé les grands axes des réformes introduites au niveau de ce secteur qu'il qualifie de « véritable colonne vertébrale de la solidarité nationale ». Et ce, depuis la mise en œuvre du tiers payant, qui a permis le conventionnement de plus de 8 600 pharmacies et facilité l'accès aux médicaments des malades chroniques set des retraités, en passant par les nouvelles conventions des pharmacies avec l'encouragement des médicaments génériques, le conventionnement des centres de dialyse, des cliniques de chirurgie cardiaque et la contractualisation des établissements de santé publique. Réfutant d'emblée l'idée que le médicament générique est un sous-produit, l'intervenant fera remarquer à l'assistance que la France en consomme à hauteur de 70% et les USA dans les 45%. « Le système de santé sociale en Algérie est très performant avec pas moins de 8 millions d'assurés, 50 millions d'ordonnances remboursées par an et des dépenses de santé dépassant les 160 milliards de dinars dont 79,7 réservés aux produits pharmaceutiques », a-t-il indiqué. Ce dernier rappellera que depuis l'instauration, en 2006, du tarif de référence, les dépenses relatives au médicament ont été réduites d'une manière significative, réalisant une économie de 1 000 milliards de centimes. Chiffres à l'appui, l'orateur contredira les critiques et les remarques des pharmaciens concernant la diminution des médicaments remboursables. A ce sujet, il dira que « le nombre de dénomination commune internationale (DCI), qui était de 897 en 2000, ce qui représente près de 2000 marques de médicaments, est passé en 2009 à 1300 DCI, soit 3500 marques de médicaments remboursables ».