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Près de 800.000 consultations médicales et 24 millions d'actes médicaux enregistrés durant l'année 2009 Selon la Caisse nationale de l'assurance sociale
Selon l'agence APS, environ 800 000 malades ont bénéficié de consultations et près de 24 millions d'actes médicaux ont été prodigués en 2009 dans les centres de diagnostic, de soins et de dépistage précoce (CDS) relevant de la Caisse nationale de l'assurance sociale (Cnas). Aussi selon la même source, il existe actuellement 33 CDS auxquels il faudra ajouter quatre centres d'imagerie médicale à l'échelle nationale, tout en précisant que la Cnas envisage d'augmenter ce chiffre à l'avenir pour "toucher le plus grand nombre possible d'assurés" et "améliorer leur prise en charge". Par ailleurs, il faut noter que les CDS sont chargés, conformément aux programmes nationaux de santé, de mener des actions préventives portant sur des examens périodiques de dépistage des états de pré maladie, du suivi des traitements et de l'évolution de la maladie, ainsi que de la promotion de l'information médicale. Ils sont chargés également du diagnostic, des soins médicaux et paramédicaux, de l'exploration fonctionnelle, des analyses biologiques, de la prévention générale et épidémiologique, ainsi que de l'éducation sanitaire et des avis médicaux spécialisés. En outre, une convention-type entre la Cnas et les médecins libéraux a été vendredi au menu d'une journée d'information organisée par l'Association des médecins libéraux de Tipaza (AMLT) en collaboration avec le Conseil national de l'Ordre. Cette rencontre a permis de mettre sur le tapis toutes les appréhensions des médecins libéraux quant à l'adhésion à ce nouveau dispositif qui entre dans le cadre des réformes lancées par le secteur de la santé et de la sécurité sociale en vue d'organiser les relations entre les caisses et cette profession particulièrement sur la question de la tarification qui doit être tranchée pour mettre fin au marasme dans lequel le secteur baigne. Le débat, qui a suivi la présentation des communications portant sur la convention, les modes d'exercice de la médecine selon le code de déontologie ainsi que sur la déontologie du médecin conseil, a permis de relever une appréhension des médecins à adhérer à ce dispositif qui , comme l'a rappelé le représentant de la Cnas, le Dr Acheuk Youcef Chawki, n'est pas obligatoire. Selon lui, ce nouveau dispositif gagnerait à être vulgarisé davantage pour surmonter les hésitations des praticiens à y adhérer en masse. Le représentant de la Cnas a rappelé que les mêmes appréhensions et résistances ont été constatées lors du lancement de l'opération du tiers payant avec les pharmaciens, de la carte Chiffa et autres dispositions en faveur des retraités et autres malades démunis, mais celles-ci seront réglées par le dialogue, l'explication et la concertation. Interrogé sur la non implication des praticiens dans la l'élaboration de cette convention, comme soulevé lors des débats , le responsable de la Cnas a donné comme argument , du reste ''regrettable'', par l'absence, selon lui, d'interlocuteur, c'est-à-dire un syndicat de médecins libéraux non prévu par la loi. Pour certains participants, la convention gagnerait à être renégociée, notamment son article relatif à la tarification qui se base sur le dispositif de 1987 ''dépassé par l'inflation galopante ''. La convention propose un tarif de consultation de 250 DA pour le médecin généraliste (contre 500 DA actuellement) et 450 DA pour le spécialiste (800 DA) ce qui est, de leur avis ''dérisoire'' étant donné les charges et les coûts élevés de la vie.