Le projet, lancé en février 2005, a été structuré en deux phases. La deuxième phase, qui sera lancée à la fin de l'année, nécessite la mise en place de 5,38 millions de dollars sur une durée de 5 ans. Tamanrasset De notre envoyé spécial Les journées d'information sur la conservation de la biodiversité dans les parcs de l'Ahaggar et du Tassili, qui se tiennent à Tamanrasset, ont démarré sur les chapeaux de roues. L'occasion pour les représentants du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et ceux du ministère de la Culture de revenir sur le financement de ce projet qui a connu un retard dû au « flottement » consécutif à l'attentat à la bombe contre les bâtiments de l'ONU à Alger, en décembre 2007. Les modalités d'exécution de la première phase du projet « Ahaggar-Tassili » a été le thème de la communication donnée par Ayshanie Médagangoda-Labe, représentante résidente adjointe du PNUD, agence d'exécution de l'opération de préservation des sites, qui reviendra en partie sur la gestion financière du programme. « Le projet, lancé en février 2005, a été structuré en deux phases. Celle qualifiée de préparatoire de trois ans a nécessité la mise en branle par le Fonds de l'environnement mondial (FEM) d'un budget total de 3,8 millions de dollars. Le cofinancement attendu (de la partie algérienne dont les populations locales bénéficient du projet, ndlr) est de 2,3 millions de dollars. 95% du montant a été consommé. La deuxième phase, qui sera lancée à la fin de l'année, nécessite la mise en place de 5,38 millions de dollars sur une durée de 5 ans », souligne Ayshanie dont l'institution est chargée en partie de gérer les comptes financiers du projet et d'informer de l'avancement et de l'exécution du projet au FEM. Les experts représentant le ministère de la Culture ont été « contraints » de donner des explications sur les montants alloués par la partie algérienne au projet et l'utilisation qui en a été faite. Sid Ali Ramdane, coordonnateur national du projet, a affirmé que des résultats ont été obtenus durant cette première phase d'élaboration. Il estime que le projet, qui s'intéresse dans sa première partie spécifiquement à six sites prioritaires considérés comme représentatifs de la biodiversité au Hoggar et Tassili, a pu réaliser des résultats avec la « participation des autorités algériennes » qui ont engagé les enveloppes budgétaires conséquentes qui lui sont réclamées. Les directeurs des parcs de l'Ahaggar et du Tassili reviendront, pour leur part, sur les efforts entrepris et les « implications importantes » du projet géré par le PNUD. Selon Farid Ighilahriz et Salah Amokrane, parmi les résultats attendus, figure le renforcement des capacités dans les deux parcs – recrutement et formation d'une centaine d'agents de conservation et l'achat de matériel au profit des parcs et des populations locales –, l'élaboration de textes législatifs actualisés, le système de suivi de la biodiversité mis en place (SIG, cahiers d'observation et manuels de terrain) ou encore l'appui à l'éco-développement : élaboration d'accords de gestion collaboratifs.