Leur motif est le licenciement abusif dont ils font l'objet depuis 13 mois déjà. «Notre travail au sein de cet Epic est notre unique gagne-pain. Nous sommes tous des pères de famille et avons une responsabilité à assumer envers les nôtres. Nous sommes aujourd'hui mis à la porte sans motif valable, sauf notre activité syndicale qui semble déplaire. Nous avons frappé à toutes les portes, y compris celle du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, mais sans succès», explique Ghrib Rédha, un des grévistes, qui ont choisi le siège de l'UGTA comme lieu de leur mouvement de protestation. Ils disent n'avoir trouvé aucune issue sauf cette action extrême. Ils réclament leur réintégration dans leurs postes et une régularisation de leur situation financière et sociale. Pour avoir plus de détails sur cette affaire, nous avons tenté de joindre la direction de l'Epic Arts et culture, en vain.