Ils sont neuf employés de l'Epic Art et Culture de la Wilaya d'Alger à s'être fait licenciés depuis décembre 2016 à continuer leur combat «contre la décision arbitraire du directeur d'Arts et Culture d'Alger», institution pour laquelle nous travaillons, «au minimum pour chacun de nous depuis une vingtaine d'années», ont expliqué des représentants des neuf salariés licenciés. Après «avoir frappé à toutes les portes, nous avons contacté le wali d'Alger, ainsi que le Secrétaire général de l'UGTA, mais ils n'ont été d'aucune décision concrète pour régler notre situation». Aujourd'hui, «nous interpellons le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourredine Bedoui pour mettre fin à notre souffrance, nous avons été licenciés sans aucune raison légale», ont-ils confirmé. Des documents présentés à notre rédaction confirment que les salariés licenciés ont déjà interpellé le Wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, ainsi que le Secrétaire général de l'UGTA, Abdelmajid Sidi Said. Une note de la wilaya d'Alger, fait appel à ces salariés licenciés à travailler dans d'autres Epic de la Wilaya d'Alger. «Pourquoi nous reintégrer dans d'autre groupes alors que nous avons été licenciés d'Arts et Culture sans décision légale ?», s'interrogent les protestataires qui refusent de «travailler pour d'autre Epic, nous voulons nous battre pour rejoindre nos postes, nous refusons d'être réintégrés ailleurs, il faut que la corruption dans l'Epic Arts et Culture cesse», ont-ils expliqué. Selon eux, «le directeur d'Art et Culture de la wilaya d'Alger agit d'une façon illégale et prend des décisions arbitraires à l'encontre des salariés parce que personne ne l'arrête». Il faut rappeler qu'en janvier dernier, 6 employés, dont le secrétaire général de la section syndicale, avaient entamé une grève de la faim. Leur motif est le licenciement abusif dont ils font l'objet depuis 13 mois déjà. «Notre travail au sein de cet Epic est notre unique gagne-pain. Nous sommes tous des pères de famille et avons une responsabilité à assumer envers les nôtres. Nous sommes aujourd'hui mis à la porte sans motif valable, sauf notre activité syndicale qui semble déplaire. Pour protester, les grévistes de la faim avaient choisi le siège de l'UGTA à Alger. Mais il semble que la grève de la faim semble n'avoir donné aucun résultat. Après avoir tout essayé, les employés licenciés interpellent aujourd'hui Nourredine Bedoui pour régulariser leur situation.