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Des notes positives, mais les incertitudes persistent
Publié dans El Watan le 22 - 01 - 2018

Des projections expliquées dans les trois rapports par la reprise du secteur de l'énergie en 2017. Une dépendance qui laisse toutefois le pays encore exposé aux chocs extérieurs. Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique publié le 17 janvier à Abidjan (Côte d'Ivoire), la BAD prévoit un retour à la croissance en 2018 en Algérie à un niveau comparable à celui de l'année dernière. Les projections pour 2018 sont ainsi de l'ordre de 3,5% et de 3,8% en 2019.
Des taux différents de ceux de la BM, notamment pour 2019. L'institution de Breton Woods a en effet prévu tout récemment une croissance de 3,6% en 2018, contre 1% dans sa dernière édition de juin 2017 alors que pour 2019, le taux devrait se tasser à 2,5%, soit moins de 1,3% par rapport aux données de la BAD.
Des données qu'expliquent les économistes de la Banque africaine par «les efforts d'assainissement des dépenses publiques, le rééquilibrage des comptes extérieurs, la poursuite de la reprise du secteur des hydrocarbures et la relance des investissements publics». Pour l'inflation, la BAD avance un taux de 4,5% pour 2018 et de de 4% pour 2019 contre 5,3% en 2017.
Durant cette même période (2017), la croissance du PIB réel devrait descendre à 2,5%, contre 3,3% en 2016. «Cette diminution est imputable à la baisse des investissements publics résultant de la réduction des ressources de l'Etat intervenue malgré la stabilité de la croissance du secteur des hydrocarbures, où une reprise de la production est amorcée depuis 2015», explique-t-on dans le document en question qui cite d'autres facteurs susceptibles de fragiliser davantage la situation économique.
Facteurs négatifs et risques
A titre illustratif, il s'agit de la baisse des dépenses publiques, l'assèchement des banques, la limitation des salaires, l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée, la réduction des subventions et la hausse des prix de l'énergie. Autant d'éléments qui pourraient impacter négativement la situation socioéconomique des Algériens. «En 2017, l'exercice de consolidation budgétaire a induit une réduction de 28% des dépenses d'équipement et le gel de certains projets budgétés en 2014–2019.
L'assèchement des liquidités des banques a restreint leur capacité d'intermédiation financière et, par conséquent, leur aptitude à financer des projets d'investissement publics et privés», rappelle la BAD. Résultat : une baisse de la croissance du PIB réel hors hydrocarbures en 2017.
Gérer avec parcimonie le FNC
Par ailleurs, même si au cours du deuxième semestre 2017 l'augmentation des cours du baril a permis au gouvernement de rattraper quelques difficultés à travers des mesures correctives portant sur la libération des prêts bancaires et l'accroissement de 4 milliards de dollars des dépenses d'investissement, ces actions nécessitent un suivi rigoureux pour prévenir les conséquences. C'est le cas pour la planche à billets.
La BAD ne manque pas d'ailleurs d'avertir à ce sujet : «S'il n'est pas géré avec parcimonie, le volet planche à billets du Plan d'action du gouvernement (PAG) pourrait porter l'inflation bien au-delà des 5,3%, 4,5% et 4% projetés respectivement pour 2017, 2018 et 2019».
A quels niveaux ? La BAD ne donne pas de chiffres alors que les pouvoirs publics ont joué l'assurance après l'annonce d'une telle mesure dans le cadre du PAG. Un plan qualifié d'«audacieux» par les économistes de la BAD. «En septembre, les autorités algériennes ont publié un audacieux plan d'action quinquennal visant à équilibrer le budget a l'horizon 2022», précise le rapport avant de détailler les grands axes de ce plan.
A savoir : la poursuite de l'assainissement des finances de l'Etat entamé dans le cadre du Nouveau modèle de croissance économique (NMCE) 2016–2030 et de la Trajectoire budgétaire 2016–2019 retenus par les autorités en juillet 2016, l'interdiction de l'endettement extérieur, et enfin l'adoption d'un Financement non conventionnel (FNC).
Ainsi, dans ledit rapport, il est noté que le PAG comprend des emprunts directs auprès de la Banque centrale en vue de compenser la baisse des revenus pétroliers sans avoir recours aux marchés internationaux de la dette. Une option qui aurait pu être remplacée par des prêts extérieurs, suggère la BAD.
«Avec une dette intérieure d'environ 20% du PIB, l'Algérie a encore de la marge pour des emprunts supplémentaires», indique le document à ce sujet avant de rappeler que «le FMI a également suggéré à l'Algérie de se tourner vers la dette extérieure pour financer le déficit». «Les autorités ont toutefois publiquement indiqué que si elles le faisaient, il leur faudrait emprunter environ 20 milliards de dollars par an et que pendant quatre années, elles risquaient de ne pas être capables de rembourser.
Elles ont également avancé que les mesures d'austérité et la dépréciation de la monnaie n'auraient qu'un impact limité sur le déficit du compte courant, qui devrait être partiellement contrebalancé par une demande intérieure plus forte», résume la BAD pour expliquer le recours au FNC alors que la partie assainissement du plan devrait permettre à l'Algérie de poursuivre le rééquilibrage budgétaire et extérieur, prévu pour 2017-2019 dans le Cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) en vue d'atteindre un équilibre budgétaire et extérieur en 2020.
«Les projections indiquent une avancée dans cette direction, due en partie à la performance retrouvée dans le secteur des hydrocarbures et à la remontée des cours du pétrole depuis juin 2017», est-il encore souligné.


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