Quant au CPI de Berrahal, il sera réceptionné d'ici la fin de l'année. Et c'est le wali de Annaba qui s'est engagé, hier, devant le directeur général des impôts, en visite dans la wilaya. Un défi qu'il compte relever en impliquant le directeur local des équipements publics, malgré sa réticence. «Il me faut tout le premier semestre de l'année en cours pour pouvoir achever ce CDI et ses trois CPI. Nous avons un problème d'équipements, dont l'enveloppe tarde à venir. Nous avons un dossier ficelé, y compris les cahiers de charges. Nous attendons seulement la libération du montant des équipements pour achever les centres». Intervenant pour résoudre ce problème, le wali de Annaba a répliqué : «Faites-moi une demande et je m'occuperai du problème des équipements, dont les fournisseurs pourront être réglés à terme.» Présent parmi la délégation officielle, le directeur des impôts de Annaba a déclaré : «Au niveau de la recette de Annaba, on a pu réaliser 260 millions de dinars de recettes, soit 11% des objectifs. Le reste à recouvrer est actuellement en cours de récupération.» Un peu plus loin, dans la commune d'El Hadjar, on se plaint de la baisse des impôts. «Cette baisse est justifiée par le ralliement du complexe d'El Hadjar à la direction des grandes entreprises (DGE) à Alger. Pour cette année, nous avons pu engranger seulement 120 millions de dinars de recettes, dont 60 millions en TVA et 60 autres en TAP». A Aïn Berda, le problème est tout autre. Selon le directeur des impôts, la majorité des contribuables ne paie pas ses impôts. Rappelons que ces centres contribueront considérablement à l'augmentation des recettes d'imposition, notamment en ces temps de crise. Cependant, force est de critiquer la qualité des ouvrages devant abriter ces institutions financières. En effet, celui de Annaba est dans un état de délabrement avancé. Ce qui est de l'avis du directeur général des impôts. «A l'entrée des lieux, nous n'avons pas l'impression d'être dans une administration, mais dans un immeuble. Il fallait installer des box à l'entrée de cette administration», a relevé le patron du secteur. Outre les malfaçons, cette nouvelle construction est devenue actuellement un urinoir public, le jour, un lieu de débauche, la nuit. D'aucuns s'interrogent sur la réception définitive des travaux, dont la qualité laisse à désirer.