Une action qui vise, selon ses organisateurs, à interpeller les autorités locales sur la situation d'extrême précarité dans laquelle ils se trouvent depuis des années. Une situation qui ne risque pas de s'améliorer, selon eux, devant le refus de certaines entreprises publiques de les recruter, en dépit du fait qu'ils soient inscrits depuis une dizaine d'années, pour certains, sur les listes de l'Agence nationale pour l'emploi (ANEM). Ces derniers accusent, d'autre part, certaines entreprises publiques, à l'exemple de la Seaco, Sonelgaz ou la SNTF, de ne pas se conformer à la réglementation en procédant à des recrutements sans passer par l'Agence. A noter qu'une délégation représentant les chômeurs protestataires a été reçue par la directrice de l'ANEM de Ali Mendjeli, laquelle, nous ont-ils rapporté, leur a promis de transmettre leurs préoccupations à qui de droit.