Totalement submergé et croulant sous la demande de parturientes venues de toute la région et même des wilayas limitrophes, le service obstétrique-gynécologie, conçu initialement pour 64 lits, accueille, toujours selon les protestataires, près de 12 000 parturientes par an pour une moyenne de 250 patientes par jour. «Devant un tel afflux, les patientes admises dans cette structure sont obligées de dormir à deux, voire à trois, sur le même lit, alors que certaines dorment sur des matelas à même le sol», témoignent des employés. Le personnel médical et paramédical de cette structure évoque également la surcharge de travail à laquelle il est confronté. «Une surcharge qui ne permet plus une prise en charge convenable des parturientes et des nouveau-nés», estiment les grévistes. Signalons, par ailleurs, qu'un important dispositif de police a été mis en place à l'entrée de la maternité pour sécuriser les lieux et éviter vraisemblablement un éventuel mouvement de protestation des proches des patientes admises actuellement dans la maternité. Le personnel gréviste indique, d'autre part, que le service minimum est assuré durant leur mouvement de protestation pour les cas d'urgence.