Dix écoles de formation professionnelle spécialisée du secteur privé sont en activité à l'échelle de la wilaya. Elles accueillent quelque 1 000 stagiaires. Ce réseau de formation qui demeure insuffisant eu égard au nombre de demandeurs d'emploi, n'englobe pas toutes les filières susceptibles de servir le développement dans certains secteurs stratégiques, à l'exemple du bâtiment, travaux publics et environnement. Des spécialités qui, selon les animateurs du secteur, nécessitent l'appui de l'Etat, tels que le fonds national d'apprentissage et de la formation continue (FNAC). Les quelques formations qu'assurent les écoles privées concernent principalement la gestion et l'informatique. Monopole de l'Etat, le secteur de la formation pourrait être plus rentable si un intérêt particulier était accordé au développement des écoles privées par la création de mécanismes de dynamisation pour que celles-ci puissent investir d'autres créneaux de formation ayant un rapport avec les exigences actuelles du marché de l'emploi. La concurrence qui pourrait avoir lieu entre les secteurs de formation, étatique et privé, dans la complémentarité, serait sans aucun doute profitable à la qualité de l'enseignement.