Les habitants de la rue Amar Ali, dans la commune de La Casbah, se plaignent du tapage nocturne causé par la société chargée des travaux de raccordement au réseau de gaz naturel. Avant-hier, à 22 h, les travaux se poursuivaient encore, au grand dam des résidants. « Ce n'était pas du tapage nocturne, mais une agression contre la quiétude et la tranquillité des citoyens », dénonce un habitant. Il affirme qu'il est inconcevable de mener de grands travaux avec un marteau-piqueur et autres engins bruyants la nuit, dans une agglomération urbaine. Selon nos sources, le choix de cet horaire a été dicté par l'impossibilité d'effectuer les travaux dans la journée à cause de la transformation des allées de cette route en un mégamarché anarchique, fréquenté par des milliers de citoyens. Ainsi, les responsables de la commune ont préféré sacrifier les citoyens, dont les petits enfants et les personnes malades, pour éviter une éventuelle réaction violente de la part des trabendistes. Il est à préciser que dernièrement, une rumeur faisant état de la suppression d'une partie de ce marché, appelé communément « Djamaâ El Yahoud », a circulé, mais rien n'a été entrepris à ce jour.