Il s'appelle Anas Benturquia. Il a 23 ans. Il est né et a grandi en France. Côté famille et origines, Anas est 100% algérien. Il est originaire de Tlemcen. «Je me rends chaque année en Algérie pour me ressourcer et retrouver ma famille», confie-t-il. Bachelier, Anas a fait des études en sport durant un an. Il a ensuite changé de registre pour obtenir un diplôme d'agent de sûreté aéroportuaire. Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. Mais ça ne serait tardé. Anas s'est récemment lancé dans la musique. Et jusque-là, ça marche. Sur sa chaîne YouTube, il totalise plus de 10 millions de vues. C'est d'ailleurs grâce à cette plateforme qu'Anas a été repéré. Il confie : «On m'a repéré suite à un court métrage publié sur YouTube et qui a fait plus de 1M de vues. Et pas que ! Cela s'est également fait grâce à mes photos de mannequin, ainsi qu'à travers des apparitions dans des vidéos de comédiens et clips musicaux.» L'immersion dans le monde de la musique était donc une suite logique. «C'est grâce à Mourad Majoud, qui a travaillé avec de nombreux artistes, notamment Kader Japonais ou encore Cheb Rayan. Il m'a contacté durant l'été 2017 pour me proposer de réaliser un morceau. C'est suite à cette rencontre que j'ai découvert le monde de la musique et que là tout a commencé», raconte Anas. C'est donc grâce à YouTube, en grande partie, qu'Anas a été repéré. Et en termes de réseaux, Anas n'est pas un débutant. Sur son compte Instagram, il totalise plus de 267 000 followers. Il explique : «Les réseaux sociaux sont devenus indispensables dans la vie de millions de personnes. Hormis l'effet de mode, il s'agit d'un véritable moyen de communications, à la fois simple et efficace, ce qui permet de se faire connaître rapidement. Dans mon cas, mes fans ont été en quelque sorte la clé de ma réussite, car ils m'ont beaucoup aidé et soutenu dans mon évolution et je les remercie pour cela.» Aïcha En à peine 6 mois, Anas a déjà sorti de nombreux sons, notamment Connexion échouée, Hiya Hiya, Tête-à-tête ou encore un cover d'Aïcha de Cheb Khaled. Question influence, Anas avoue : «Comme beaucoup d'artistes je pense, j'ai bien évidemment été influencé par Cheb Khaled et Hasni. J'ai d'ailleurs réalisé un cover de la chanson du king.» Alors, un album à venir ? Anas assure : «Je viens à peine de me lancer dans la musique. Je souhaite donc me concentrer uniquement sur la réalisation de singles. Un album finira par voir le jour, car ça serait la suite logique des événements. Mais, il n'est pas prévu pour le moment.» Anas souhaite donc avancer doucement mais sûrement. Son objectif premier est de graver les échelons petit à petit et ne pas brûler les étapes. Pour ce qui est des projets en Algérie, Anas avoue n'avoir été contacté par personne pour lui proposer un projet. N'empêche, ce dernier reste ouvert à toute proposition afin de «collaborer avec des artistes de mon pays», dit-il. «Comme vous le savez, mon pays d'origine est l'Algérie. Faire vibrer le cœur de mes compatriotes algériens à travers ma musique serait pour moi une réussite», confie-t-il. Anas rêve donc d'animer des concerts en Algérie mais reste réaliste : «Cela dépendra de mon évolution dans la musique, mais j'espère vraiment que cela puisse se concrétiser bientôt.»