Le 22e café médical de l'association des médecins privés (AMP) de Mila s'est tenu, samedi dernier, au centre commercial d'El Mizania à Constantine. Organisée par les laboratoires Merck Serono, avec la collaboration de ladite association, la rencontre a choisi pour thème central « Le diabète sucré non insulinodépendant (DSNID) ». Le principal intervenant, le Pr. Azzeddine Belhadj-Mostefa, interniste au CHU de constantine, a souligné que « le diabète de type 2 est une maladie évolutive dynamique qui se manifeste près d'une dizaine d'années avant de se déclarer chez le patient et évolue à partir d'anomalies sous-jacentes ». Le communicant démontrera devant l'assistance que l'approche préventive et le traitement précoce sont les plus indiqués pour endiguer l'avancée de cette lourde pathologie. Après avoir disserté alternativement sur des sujets non moins importants relatifs à la glycémie et au risque de rétinopathie diabétique, l'intérêt d'une intervention précoce afin de prévenir la complication de ladite maladie et l'évolution de la fonction cellulaire bêta dans le diabète de type 2 (DT2) chez les obèses et les non obèses, il fera la présentation de différentes études de référence. En ce sens, il développera notamment la problématique de la glycémie et du risque cardiovasculaire selon l'étude Whitehall (Whitehall study) et les scores du diabète selon le test Find risk. Le Pr. Belhadj en déduira qu'un traitement intensif réduit de 0,9% l'hémoglobine et que le DT 2 peut être prévenu grâce à l'identification des sujets à risque de DT 2 (obésité, hypertension, etc.), mais à condition aussi de contrôler rigoureusement les glycémies, de veiller à la réduction du cholestérol à travers l'instauration d'une éducation thérapeutique du patient (ETP), d'arrêter de fumer et de marcher 30 mn/J. Le même jour, la maison de la culture d'Oum El Bouaghi a, de son côté, abrité une rencontre scientifique d'information et de sensibilisation sur le diabète. C'est l'association des diabètes et des hypertendus qui a été derrière l'évènement, qui, hélas, n'a pas drainé un grand public. Le programme a comporté plusieurs interventions, toutes axées sur le diabète et les mesures à adopter pour en faire une maladie comme toutes les autres. Aujourd'hui, 2 millions d'individus en Algérie sont diabétiques, d'où la nécessité de multiplier les journées de sensibilisation afin de mieux faire comprendre cette maladie. L. Baâziz , M. B.