Thème d'une actualité brûlante, le diabète de type 2, qui se caractérise par une hyperglycémie chronique avec perturbation du métabolisme et est l'une des quatre plus terribles pathologies au monde qui aggravent les accidents vasculaires cérébraux (AVC), entraînant des complications cardiaques et se distinguant par une perte de masse fonctionnelle », a souligné le Dr Azzedine Belhadj Mostefa, interniste au CHU de Constantine. C'était là l'essentiel des mises en garde formulées par le Dr Belhadj Mostefa, jeudi dernier, à la salle de conférences du centre commercial El Mizania de Constantine, à l'occasion de la tenue du 20e Café médical de l'Association des médecins privés de Mila (AMP), qui a choisi pour thématique centrale « Le diabète type 2 : complications et nouveautés ». Tout au long de son brillant exposé, l'intervenant a averti que « cette maladie métabolique est la première cause de cécité, d'entrée en dialyse et d'amputation non traumatique des membres inférieurs ». Selon des statistiques récentes, le monde compte, de nos jours, près de 240 millions de diabétiques et 324 millions à l'horizon 2025. La Fédération internationale du diabète (FID) estime, quant à elle, qu'en Algérie, 8 à 12,39%, soit 1 475 100 sujets sont atteints du diabète, dont 80% de type 2, et qu'un diabétique coûte à l'Etat entre 100 et 150 dollars/an. D'après certaines études, cette terrifiante maladie a généré aux USA, entre 1990 et 1993, une lourde facture de l'ordre de 92 milliards USD. Le conférencier a également abordé avec force détails plusieurs problématiques, à savoir le seuil de glycémie à jeun (GAJ), les données épidémiologiques, les mécanismes du diabète de type 2, le rôle des acides gras dans l'hyperglycémie, les conséquences de la glucotoxicité et les complications dégénératives du diabète sucré.