Il était à la fin de la semaine dernière à Lyon, au siège du consulat général d'Algérie, où il a été reçu par le consul général, Abdelkrim Serrai. Dans la matinée il avait tout d'abord rencontré le maire de Lyon, Georges Epenekian, avec qui il a eu des échanges sur la coopération décentralisée avec Sétif et Alger, entamée il y a plusieurs années par son prédécesseur Gérard Collomb, aujourd'hui ministre de l'Intérieur. La grande agglomération lyonnaise est très engagée dans ce processus, avec la commune de Villeurbanne qui a bien avancé dans sa relation avec El Eulma. C'est dire le potentiel important de la communauté algérienne dans la région de Lyon et son rapport étroit avec le pays. M. Mesdoua a aussi eu un échange avec le préfet de la région Auvergne Rhône-Alpes, Stéphane Bouillon. Les entretiens ont porté sur les questions sécuritaires. Ensuite, dans les locaux consulaires, comme à chacun de ses déplacements, l'ambassadeur s'est entretenu avec les usagers du poste administratif algérien. Dans les salons de l'hôtel Sofitel, il a enfin rencontré un panel de plus de 300 personnes représentatives de tous les domaines d'activité de la population algérienne pour des échanges de points de vue et des perspectives quant à leur possibilité de travailler ou d'investir en Algérie, à la lumière des récentes dispositions prises par la présidence de la République (création de microentreprises, Agence nationale du développement de l'investissement, acquisition de logement, Ansej, etc). M. Mesdoua a invité la communauté «à se rassembler, à être fière, de chercher l'apaisement et de se connaître, d'être une jonction de la force de tous, de créer des passerelles avec le pays, d'être solidaire et de créer les conditions du vivre-ensemble et de se structurer en association créatrice d'un lobby».