Malheureusement, il s'agit d'un oiseau salissant, prolifique et surtout prédateur ! Cela fait déjà plus de six années que ce «charognard» envahit la ville et trouve refuge sur les hauteurs touffue des platanes centenaires avant de les altérer par ses excréments blanchâtres, notamment la partie feuillage. La fiente de cet oiseau, puant la mauvaise odeur et parfois même toxique, salit aussi les boulevards de la ville et les cours des particuliers, un déchet qu'il est difficile de faire disparaître. Aussi, sa présence dans la ville déloge les autres oiseaux, comme les pigeons, et perturbe sérieusement l'environnement faunistique local. Ses cris, notamment le soir, sont assourdissants et constituent une pollution sonore pour les habitants. Malheureusement, les ornithologues, les vétérinaires et les spécialistes de l'environnement ne semblent pas s'intéresser à ce phénomène qui paraît préjudiciable pour l'environnement local. Pendant ce temps-là, l'aigrette se reproduit vite, fait deux gestations pendant la saison du printemps et ne cesse d'envahir la ville. Parfois, il arrive que ses ‘'petits'' tombent au sol et meurent écrasés par inattention par des voitures. En dépit de ses effets négatifs sur l'environnement de la ville, une campagne d'abattage s'impose, en détruisant leurs nids, ou en les détournant vers des régions peu ou non peuplées. «C''est l'unique solution pour permettre aux espèces locales, comme les colombes, les pigeons, les moineaux…d'évoluer normalement», lance un Boufarikois. Asphyxiés par leur fiente, les riverains n'ont trouvé aucun moyen pour les faire fuir, eux aussi pensent à la manière forte, qui consiste à couper les branches des arbres, comme l'on fait certains dans différents quartiers de la ville. C'est un problème épineux qui nuit à l'environnement immédiat du citoyen boufarikois et que les autorités doivent prendre au sérieux et lui trouver des solutions immédiates pour mettre fin à son apparition l'année prochaine, ou du moins le maîtriser…