«Il ne reste que l'achèvement de l'installation du réseau dans les différentes salles pour assurer une connectivité entre les manipulateurs en radiologie et les médecins», a fait savoir le directeur de cette structure, Assad Rahmoune. Ainsi, le service des urgences respire, puisque l'appareil assurera une meilleure qualité de clichés édités seulement en quelques secondes, comme il permettra de prendre jusqu'à 15 plans en une seule position pour le malade. Sur le plan économique, l'appareil permettra de limiter l'impression des clichés tant que la visibilité pour les médecins est possible depuis la salle de consultations. La nouvelle acquisition permettra donc une fluidité dans le travail et allégera la pression sur le personnel qui s'accentue, notamment avec l'afflux des estivants. D'un coût avoisinant les trois millions de dinars, le financement du numériseur est puisé des propres fonds de l'hôpital. Les manipulateurs en radiologie employés dans cette structure, au nombre de neuf, ont bénéficié d'une formation sur le site, sur les techniques de manipulation de l'appareil assurée par le fournisseur. L'EPH d'Aokas a installé il y a deux mois un évaporateur d'oxygène qu'il a payé, lui aussi, de ses propres fonds. «Le paiement de l'évaporateur se fera sur un échéancier de cinq ans, à raison de 400 000 DA chaque année», a expliqué M. Assad. La même structure a été dotée, fin 2017, d'une ambulance médicalisée offerte par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.