– Yémen : Les observateurs de l'ONU à Hodeida indemnes après des tirs sur leur convoi Les observateurs de l'ONU, déployés à Hodeida pour superviser une trêve dans cette ville de l'ouest du Yémen, ont essuyé des tirs contre leur convoi hier, mais sont sains et saufs, a annoncé l'ONU. Le chef de la mission d'observateurs, Patrick Cammaert, et son équipe sont «sains et saufs à Hodeida après des informations sur une fusillade», a tweeté le porte-parole du secrétaire général de l'ONU. «Des coups de feu ont été tirés» sur le convoi de M. Cammaert, général néerlandais à la retraite, mais il est «indemne», a confirmé un responsable de l'ONU. La fusillade a eu lieu au lendemain de l'adoption, par le Conseil de sécurité de l'ONU, à l'unanimité, d'une résolution technique confirmant l'établissement au Yémen de 75 observateurs non armés, chargés de superviser un cessez-le-feu fragile entre les rebelles houthis, soutenus par l'Iran, et le gouvernement, appuyé par l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. – Afghanistan : Manifestations pour réclamer la paix Plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans trois villes du sud et de l'est de l'Afghanistan pour réclamer la paix et un cessez-le-feu, prolongeant un mouvement initié en mai 2018. Les protestataires, brandissant des pancartes portant les inscriptions «Stop à la guerre», «Nous voulons un cessez-le-feu» ou «Nous voulons la paix», ont marché simultanément dans les villes de Khost et Jalalabad (Est) ainsi qu'à Kandahar (Sud), berceau du mouvement taliban. Ces «marches pour la paix» ont débuté pour la première fois en mai 2018, lorsque qu'une poignée de civils a effectué 700 kilomètres depuis Lashkar Gah, capitale de la province de Helmand (Sud), jusqu'à Kaboul, où ils sont arrivés en juin, rejoints en chemin par des centaines d'autres marcheurs. – RD Congo : De «sérieux doutes» pèsent sur le résultat électoral, pour l'UA Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a reconnu hier que des «doutes sérieux» pesaient sur le résultat de l'élection présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo (RDC). «Pour parler franchement, de sérieux doutes sur la conformité des résultats proclamés persistent», a déclaré M. Faki dans un discours préliminaire à une réunion de chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba. Cette réunion convoquée par le président rwandais, Paul Kagame, président en exercice de l'UA, au siège de l'organisation, rassemblait les chefs d'Etat d'Afrique du Sud, de Zambie, de Namibie, d'Ouganda, du Rwanda, du Congo, de Guinée, d'Ethiopie et du Tchad. «Même si jusqu'ici la situation sur le terrain est fort heureusement globalement calme, il n'en reste pas moins qu'elle demeure hautement préoccupante», a ajouté M. Faki. – Colombie : Au moins huit morts dans une explosion près de l'école de police à Bogota Au moins huit personnes ont été tuées dans une forte explosion hier à l'école de la police située dans le sud de Bogota, a annoncé le maire de la capitale colombienne, ajoutant qu'il pourrait s'agir d'un attentat à la voiture piégée. «Il semble qu'il y a eu une voiture piégée dans l'enceinte de l'école Général Santander. Il y a au moins huit morts, et environ 10 blessés», a déclaré le maire de Bogota, Enrique Peñalosa, à des médias locaux. Le président Ivan Duque, en déplacement en province, a condamné «ce misérable acte terroriste», en annonçant sur Twitter son retour immédiat à Bogota. «Nous allons sur les lieux. J'ai donné l'ordre à la force publique d'identifier les auteurs de cette attaque et de les transférer à la justice. Nous tous Colombiens rejetons le terrorisme et sommes unis pour l'affronter. La Colombie s'attriste, mais ne cède pas face à la violence», a pour sa part ajouté le président Duque sur Twitter.