« Quel douloureux souvenir que celui de cette loi dite « loi de Hamrouche » née dans le tumulte du pluripartisme unique. Douloureux souvenir, parce que cela rappelle des moments difficiles qui allaient nous mener droit vers l'irréparable. Comment ne pas évoquer alors la naissance de notre journal satirique El Manchar (en 1989) qui avait osé pour la première fois caricaturer tous les acteurs politiques de l'époque, y compris les intouchables. Quelle liberté de ton et quelle revanche sur le sort et sur le temps de la langue de « boa ». Je peux affirmer qui aucun pays arabe n'a connu pareille euphorie dans le sillage de la nouvelle presse naissante. »