Le MO Béjaïa a concédé un nouveau faux pas, avant-hier mardi, devant le CA Bordj Bou Arréridj qui a précipité le départ du coach sétifien Kheireddine Madoui. Ce dernier qui a eu un malaise à la fin du match où il a été transféré au CHU de Béjaïa pour des soins, a chargé son adjoint Zorgane d'informer les journalistes mais aussi les dirigeants de cette décision. Il faut dire que cette démission était longtemps attendue par les nombreux observateurs suite au bilan négatif du technicien en question qui n'a pas pour autant permis au club de s'éloigner de la zone rouge. Pis encore, après avoir occupé la sixième place au classement lors de sa prise de fonctions, au début du mois d'octobre dernier, le MOB se trouve aujourd'hui en position de relégable, à la 14e place, avec 21 points seulement. Ce qui n'est pas fait pour arranger les affaires du club. Les Béjaouis n'ont pas remporté le moindre succès en cette phase retour, avec trois nuls à domicile et trois défaites. Un bilan chaotique pour le club mais surtout pour le coach Madoui en dépit du salaire important qu'il touche mensuellement (330 millions). La direction a fait un mauvais choix en décidant de limoger le Français Alain Michel, mais surtout en faisant appel à un entraîneur qui a été limogé par trois clubs de différents pays auparavant (El Wihda, l'ES Sahel et El Ismaïly). Après cette démission, la direction s'est mise à la recherche d'un nouvel entraîneur pour remplacer Madoui en étudiant plusieurs CV à l'image de ceux de Hamici, Bouzidi, Mouassa et Alain Michel. Le président de la SSPA/MOB, à savoir Amar Boudiab, a déclaré à ce propos : «Nous avons appris la démission du coach Madoui qui devrait résilier son contrat incessamment. Nous avons une liste de plusieurs candidats et nous allons trancher dans les prochains jours». A signaler que des incidents ont émaillé la fin de la rencontre, avec une frange de supporters qui n'ont pas digéré ce faux pas, qui enfonce le MOB dans la zone des relégables. Des émeutes ont en effet éclaté aux alentours du stade, et des édifices publics et privés ont été saccagés.