L'Organisation des Nations Unies et l'ensemble des instances internationales de défense des droits de l'homme sont appelées à agir « d'urgence » pour mettre un terme à la politique de « chauvinisme » et de « racisme » pratiquée par les autorités marocaines contre le peuple sahraoui, a affirmé hier l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Brahim Ghali. « Nous lançons un appel pressant et urgent au secrétaire général de l'Onu, à son envoyé spécial pour le Sahara occidental, au Conseil de sécurité et à l'ensemble des instances internationales de défense des droits de l'homme à intervenir d'urgence pour stopper la politique d'escalade basée sur le chauvinisme, la haine et le racisme pratiquée par le gouvernement marocain pour terroriser le peuple sahraoui », a indiqué M. Ghali dans une déclaration à l'APS. L'ambassadeur sahraoui qui réagissait aux actes d'agression subis par douze militants sahraouis de défense des droits de l'homme à leur retour des camps des réfugiés sahraouis, mardi dernier, a souligné que ces actes perpétrés à l'encontre de ces militants à Laâyoune, Smara et Boujdour (villes du Sahara occidental sous occupation) par des miliciens (marocains) en civil rentre dans le cadre de l'exécution d'un plan stratégique de répression. Il a indiqué, à ce sujet, que des réunions ont été organisées récemment au niveau du ministère de l'Intérieur marocain pour, a-t-il précisé, mettre en œuvre une politique de répression basée sur « la terreur, le chauvinisme et la haine raciale ». L'ambassadeur a affirmé que « l'Onu est interpellée avec insistance sur l'impérieuse nécessité d'élargir la mission de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental) pour qu'elle englobe la surveillance et la protection des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental ».