Le dernier film de Malek Bensmaïl sera projeté à Ramallah et Ghaza. A la demande de la fondation Qattan Foundation Cultural Centre, qui œuvre à travailler avec la jeunesse palestinienne (18 et 19 mars) sur la question du cinéma comme enjeu de liberté et d'indépendance. La Bataille d'Alger, un film dans l'histoire, continue son périple mondial, il sera également en sélection officielle du Festival africain de Luxor (15 mars-Egypte) et présentera en séance Coup de cœur au Festival méditerranéen de Tétouan, où le réalisateur présidera le jury des films documentaires (23 au 30 mars). Pour le public algérien, Malek Bensmaïl viendra présenter son film à l'Institut français de Constantine le 14 mars, et à celui de Tlemcen le 16 mars 2019. Le film La Bataille d'Alger, un film dans l'histoire est presque sacré pour le peuple algérien. Il parle de sa cause, sa Révolution, son histoire, son combat contre l'armée coloniale française. Et plus précisément de la fameuse et historique «Bataille d'Alger», en 1957, où l'armée française d'alors jouera son va-tout… en guerre. Une sorte de «solution finale», un casus belli déclaré contre une Casbah résistante, résolue à se sacrifier, pour démanteler la Zone autonome d'Alger échappant à son contrôle-structure de l'ALN-FLN durant la Révolution algérienne (1954-1962) créée à l'issue du Congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956 et concernant uniquement la capitale. Alors, le général Massu (Jean Martin) et ses troupes, les belliqueux et impressionnants «paras» (parachutistes), marcheront sur Alger, sur La Casbah. Et puis ces héros, Ali La Pointe, magistralement campé par le regretté Brahim Hadjadj, le petit Omar, Hassiba Ben Bouali…