253 affaires de contrebande pour différents produits destinés à l'exportation frauduleuse ont été enregistrées par les différentes instances sécuritaires en 2009 dans le cadre de la lutte contre la contrebande. L'action de lutte contre la contrebande, menée en 2009 par les éléments des différentes brigades de lutte contre la contrebande (Brigade polyvalente de Marset Ben M'hidi (ex-Port Say), de Boukanoune et celle de Ghazaouet) s'est soldée par l'enregistrement de 253 affaires de contrebande pour différents produits destinés à l'exportation frauduleuse. La quantité de carburants récupérée est de 211350 litres. Ces affaires ont mené aussi à la saisie de 12554 kg de produits alimentaires (semoule, couscous, lait, ...), 120 000 mètres de tissu, 642 pièces d'effets vestimentaires, 2994 pièces d'ustensiles de cuisine, 800kg de cuivre, 666 paquets d'Omo et 288 bobines de fil pour remaillage des filets de pêche. Par ailleurs, ces actions ont permis la mise en fourrière de 84 véhicules légers, 15 camions semi-remorque, 17 motos et 151 baudets : moyens de transport utilisés par les contrebandiers pour acheminer les marchandises vers la frontière marocaine. L'ensemble de ces affaires contentieuses représente une valeur monétaire de l'ordre de 61141856 Da, assujetties à une amende de 515135349 Da. Selon le divisionnaire des douanes, M.Chraïtia Ammar, ces services ont enregistré une amélioration substantielle, notamment en matière de quantité de carburant saisie ; cela est du principalement à un effort consenti par les différentes brigades opérant dans le secteur et qui sont de plus en plus efficaces grâce aux moyens humains et matériels. « Nous attendons un renfort en moyen humain (à la sortie de la promotion de l'école d'Ouled Mimoun). Concernant les moyens matériels, les brigades sont dotées de véhicules tout-terrains leur permettant une meilleure couverture du périmètre d'action. Sans oublier la formation continue qui constitue un instrument incontournable, un besoin permanent », dit-il. Rappelons que le trafic du carburant n'est pas seulement une menace pour l'économie nationale mais surtout un danger public.