La presse écrite n'est pas distribuée dans la commune de Fenaïa. Cette situation, fort pénalisante, dure depuis des lustres. Et pour cause : « Les distributeurs de journaux n'ont pas jugé utile de des-servir notre localité » se plaint Fatah, résidant dans un quartier du chef-lieu communal. « Pour avoir son journal, il faut se rendre jusqu'à El Kseur, distante de 7 km et débourser en sus 30 dinars de frais de transport », fait-il observer. Le comble, déplore-t-on, c'est qu'il n'y a même pas l'ombre d'un cybercafé pour pouvoir consulter la presse via la toile. « A Fenaïa, tous les ingrédients sont réunis pour pousser les gens à aller vers les agglomérations urbaines, à commencer par lemanque de moyens d'information et de culture en général », tonne un quadragénaire du village Il Maten.