À Ibourassène, un village de la commune d'Oued-Ghir, les routes desservant ce village sont impraticables et parsemées de crevasses béantes et de nid-de poules. En hiver, ces routes deviennent aux moindres chutes de pluie, de véritables impasses boueuses. Ainsi, les flaques d'eau se forment et s'étendent, devenant des embûches aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes. « Ici à Ibourassène, pour emprunter nos routes en temps de pluie, il faut retrousser son pantalon. A la nuit tombée, c'est pire. La visibilité est difficile à cause du manque d'éclairage. En été, ce sont les poussières soulevées au passage des véhicules qui nous indisposent », déplore un habitant, agacé. Les résidants de ce village, las d'attendre une réponse de la part des autorités locales, s'en plaignent. Et les responsables, disent-ils, avancent des arguments « peu convaincants » quand il s'agit de la revendication relative au revêtement des pistes desservant les différents villages de la commune. En raison de l'état impraticable des routes, les chauffeurs de taxi refusent de s'aventurer sur ces chemins défoncés et crevassés. Les clients en sont ainsi pénalisés. « Les chauffeurs de taxis peuvent contourner les nid-de-poule de manière que leurs véhicules ne soient pas endommagés », estiment les villageois. « Ce n'est pas pour 200 dinars que je risquerai ma voiture. Il vaut mieux alors ne pas travailler que de s'aventurer », nous dit un chauffeur à la station de taxi des Quatre-chemins. A Akheroub, où les maisons sont agglutinées les unes contre les autres, les ruelles sont défoncées et étroites. Ce qui rend parfois la circulation impossible en raison de l'étroitesse. Les citoyens d'Ibourassène, qui endurent le calvaire depuis longtemps, lancent un appel à l'adresse des autorités locales les interpellant à remédier à cette situation « insupportable ».